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Parcours Jouques
novembre 2022
novembre 2022

Sur les traces du Logis d’Anne

La photographie, c’est aussi pour lutter contre l’oubli. À Jouques, Marion Gronier se penche sur les traces et l’histoire du Logis d’Anne, un camp situé sur la commune, et où ont été rapatriées, à partir de 1962, des dizaines de familles de harkis. Aujourd’hui, la photographe, en résidence dans le village, part à la recherche de celles et ceux qui sont la mémoire vivante du camp et dresse le portrait de cette histoire en manque d’images.

Avec un collectif d’associations du pays d’Aix.

► 6 séances

Autrice et photographe en résidence

Marion Gronier

Bio

Après deux ans de classes préparatoires littéraires, une maîtrise de cinéma et un DESS de médiation culturelle, Marion Gronier choisit la photographie. Trois ans comme assistante à l’Agence VU’ forment son regard. Elle commence à photographier en 2003, portée par des projets personnels qui, très vite, se fixent sur les visages. Depuis, son travail photographique s’attache à creuser le portrait pour en extraire sa puissance d’agir dans des face-à-face sans échappatoire.
En 2011, elle expose sa série I am your fantasy au Musée de la photographie de Charleroi. Un livre est publié la même année. En 2012, elle est lauréate de la Résidence BMW-Musée Niépce. Elle y réalise Les Glorieux qui seront exposés aux Rencontres d’Arles et à Paris Photo. En 2013, les fantômes des portraits d’Edward S. Curtis, de Walker Evans et de Dorothea Lange l’attirent aux États-Unis. Achevé en 2020, ce travail intitulé We were never meant to survive, reçoit à deux reprises l’aide à la photographie documentaire contemporaine du CNAP.

Bibliographie sélective

  • We were never meant to survive, Le Bec en l'air, 2021.

Lieu complice

Médiathèque municipale du Grand Pré

S'y rendre

13 Bd du Réal

13490 Jouques

Sur les traces du Logis d’Anne

Souvenir 1

Recueil

Le Logis d’Anne, une mémoire vivante.

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